le nom d’Hermès, d’où dérive celui d’Hermogène, qui est le sien. Il est assez dans l’habitude de Platon de jeter au passage une idée qui se présente à lui, sans avertir, comme le ferait un écrivain moderne, par cette formule, pour le dire en passant, ou toute autre semblable. C’est ainsi qu’à l’occasion du nom de Dionysos (Bacchus), il a donné l’étymologie du mot οἶνος (vin), et qu’ici même il explique ἐμήσατο par μηχανήσασθαι.
Page 81. — En conséquence, il faut retrancher la lettre ε, et dire πιστήμη, fidèle. Bekker, p. 62 : διὸ δὴ ἐμβάλλοντας δεῖ τὸ εἶ ἐπιστήμην αὐτὴν ὀνομάζειν.
La traduction s’écarte du texte de Bekker et des manuscrits, pour adopter avec Schleiermacher la conjecture de Cornarius, par la nécessité de concilier ce passage avec un autre, qui se trouve vers la fin de ce dialogue, où Platon revient sur le mot ἐπιστήμη. On a donc traduit comme s’il y avait : διὸ`δεῖ ἐκβάλλοντας δὴ τὸ ε πιστήμην αὐτὴν ὀνομάζειν. La leçon d’H. Étienne, ἐπιστημένην, est un double barbarisme, qui ne peut être admis, et cela d’autant moins, que si on fait porter l’explication étymologique sur le verbe ἕπεσβαι (ἑπομένης), qui précède, cette explication ne rend compte que de la première partie du mot ἐπιστήμη. Même objection pour ἐπιστήμη conjecture de