manuscrits. Je n’ai pas cru devoir les imiter ; μετὰ τοσούτου πλήθους me semble une addition insignifiante, qui alourdit inutilement la phrase ; il suffirait, je crois, dans la leçon donnée par les manuscrits et conservée par Bekker, de changer πλήθους, et d’y substituer un mot qui répondit au διαπονεῖσθαι de la phrase précédente, comme καρτερία répond à καρτερεῖν. J’ai traduit dans cet esprit.
Page 71. — C’est aussi à ce mot εἴρειν qu’Iris doit sans doute son nom, en sa qualité de messagère. Bekker, p. 54,
Heindorf, Bekker et Ast considèrent cette phrase comme une interpolation ; Schleiermacher incline aussi à la rejeter. Cependant elle se trouve dans tous les manuscrits, et j’ai cru devoir la conserver. Il est vrai, comme Schleiermacher le remarque, qu’il ne s’agit dans ce qui suit comme dans ce qui précède, que de l’étymologie du nom d’Hermès. Mais il est naturel qu’après avoir rapporté ce nom à ἑρμηνεύς, et, en dernière analyse, à εἴρειν (parler), Socrate ajoute en passant et par forme de parenthèse que le nom d’une autre divinité a été également tiré, pour une raison analogue, de la même racine. Il est naturel aussi qu’Hermogène, dans sa réponse, ne rappelle point cette courte parenthèse ; car ce qui l’intéresse et appelle toute son attention, c’est