plus haut une part dans la science politique. Et pourtant il peut paraître fort étrange de les chercher dans la condition des serviteurs.
Tout-à-fait.
Approchons donc encore davantage de ceux que nous n’avons pas encore examinés. Voici d’abord ceux qui, s’occupant de la divination, possèdent une partie de la science du serviteur ; car on les regarde comme les interprètes des dieux auprès des hommes.
Oui.
Il y a encore l’espèce des prêtres qui, selon l’opinion vulgaire, sait présenter aux dieux, dans les sacrifices, de la manière qui leur est agréable, les dons que nous offrons, et leur demander pour nous, dans leurs prières, la possession des biens. Or ce sont bien là deux fonctions qui appartiennent à la science du serviteur.
Cela me paraît évident.
Il me semble que nous avons enfin atteint une trace que nous pouvons poursuivre. Car l’ordre des prêtres et celui des devins ont une haute