Oui.
Si on-ne permettait de comparer la nature du plus grand à rien autre chose qu’au plu» petit, on n’aurait jamais recours au milieu : n’est-ce pas ?
Non, assurément.
Mais, avec une pareille méthode, ne détruirions-nous pas les arts eux-mêmes et leurs ouvrages, et n’anéantirions-nous pas aussi et la politique qui est maintenant l’objet de nos recherches, et cet art du tisserand dont nous avons parlé ? Car tous les arts de cette sorte ne supposent pas que l’excès et le défaut n’ont pas d’existence ; ils les admettent si bien qu’ils s’en défendent comme d’un danger dans leurs opérations ; et c’est, par ce moyen, en conservant la mesure, qu’ils produisent tous leurs chefs-d’œuvre.
Qui peut le nier ?
Mais si nous anéantissons la politique, nos recherches sur la science royale ne seront-elles pas désormais impraticables ?