facile, et en même temps la plus belle, que de s’y prendre de cette manière pour les conduire à ce qu’ils ne savent pas encore ?
De quelle manière ?
Il faudrait d’abord les ramener aux mots où ils ont dit juste sur ces mêmes lettres, et, en les y ramenant, placer à côté les mots qu’ils ne connaissent pas encore ; puis leur montrer, par la comparaison, que dans les deux composés tout est semblable et de même nature ; jusqu’à ce que les endroits où ils prononcent juste, étant mis ainsi à côté de tous ceux où ils hésitent et devenant autant d’exemples, leur apprennent pour chacune de ces lettres, dans quelques syllabes qu’elles se trouvent, à désigner comme autre que tout le reste, ce qui est autre, et comme toujours le même et identique à soi même, ce qui est véritablement le même.
Oui en vérité.
N’est-il pas assez clair pour nous maintenant qu’il y a exemple, lorsque ce qui est le même est justement reconnu comme tel dans deux choses séparées, et lorsque bien entendu et considéré comme un dans ces deux cas distincts,