tretenaient entre eux et avec les animaux, dans le langage de ces fables où ils figurent encore aujourd’hui, la question, à ce qu’il me semble, est encore très facile à décider. Cependant laissons cela, jusqu’à ce qu’il s’offre à nous quelque révélateur capable de nous apprendre de laquelle de ces deux manières les hommes d’alors montraient leur goût pour la science et pour la parole ; et expliquons pour quelle raison nous avons été réveiller cette fable, afin qu’ensuite nous puissions aller en avant.
Quand cette première époque fut accomplie, et qu’il fallut que la révolution s’opérât, quand toute la race sortie de la terre se fut éteinte, quand chaque âme eut rempli le nombre de ses générations et livré à la terre autant de germes qu’il lui avait été prescrit, alors celui qui régit cet univers, comme un pilote qui abandonne le gouvernail, se retira dans un lieu d’observation, et le monde fut encore une fois emporté en sens contraire, suivant les lois de la nécessité et son penchant inné. Les dieux qui gouvernaient les régions diverses de concert avec la Divinité suprême, s’apercevant de ce qui venait d’arriver, abandonnèrent tous à leur tour les parties du monde confiées à leurs soins. Dans son nouveau mouvement en arrière, le monde poussé à la fois dans les deux directions contraires du mouvement