C’est bien cela.
Or, maintenant que nous avons trouvé le faux, et dans le discours et dans l’opinion, il est possible qu’il y ait des imitations des êtres, et par conséquent un art de tromper.
Cela est possible.
Et nous sommes convenus précédemment que le sophiste appartient à l’une des espèces dont nous venons de parler.
Oui
Recommençons donc la division du genre dont nous sommes partis, et en prenant toujours à droite, suivons le sophiste dans les espèces dont il participe, jusqu’à ce que l’ayant dépouillé de tout ce qu’il a de commun avec d’autres que lui, nous ne laissions à part que sa nature propre, pour la connaître d’abord nous-mêmes, et pour la faire connaître ensuite à ceux dont la tournure d’esprit se prête le mieux à suivre cette méthode.
Fort bien.