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Il ne serait même pas raisonnable de reconnaître qu’il y eût aucun nom.
Comment ?
Admettre le nom comme autre que la chose, c’est admettre deux choses.
Oui.
Si, au contraire, on établit que le nom ne fait qu’un avec la chose, alors on sera obligé de dire ou que le nom n’est le nom de rien, ou bien, si on veut absolument qu’il soit le nom de quelque chose, que le nom est le nom d’un nom, et de rien autre.
Fort bien.
Et que l’unité, n’étant que l’unité de l’unité, n’est à son tour que l’unité d’un nom.
Nécessairement.
Maintenant diront-ils que le tout est autre que l’être un, ou bien qu’il est le même ?