le poursuivre et décomposer sans relâche l’espèce qui le renfermera jusqu’à ce qu’il soit pris. A coup sûr, ni lui ni qui que ce soit ne saurait échapper à des gens qui savent embrasser ainsi les choses dans le détail comme dans l’ensemble.
C’est bien parler. Voilà comme il faut nous y prendre.
En suivant donc notre première méthode de division, je crois apercevoir deux espèces de l’art d’imiter ; mais de savoir dans laquelle des deux se trouve celle que nous cherchons, c’est ce dont je ne crois pas pouvoir me flatter encore.
Dis-nous toujours, en attendant, quelles sont ces deux espèces.
Je vois dans l’art d’imiter, d’abord l’art de copier ; c’est particulièrement quand on opère l’imitation en reproduisant les proportions du modèle en longueur, largeur et profondeur, et en y ajoutant les couleurs convenables.
Mais quoi, n’est-ce pas là ce que s’appliquent à faire tous ceux qui veulent imiter un objet ?
Non pas ceux du moins qui exécutent de