Au lieu de cela, lisez :
« C’est cette même insuffisance qui empêchera toujours un homme sensé d’avoir la témérité d’ordonner ses pensées en une théorie, et encore en une théorie immuable, comme cela arrive lorsqu’elle est fixée par l’écriture. Bekker, p. 462 : ὧν ἕνεϰα νοῦν ἔχων οὐδεὶς τολμήσει ποτὲ εἰς αὐτὸ τιθέναι τὰ νενοημένα, ϰαὶ ταῦτα εἰς ἀμεταϰίνετον, ὄ δὴ πάσϰει τὰ γεγραμμένα τύποις.
Τὸ δὲ τί pour l’essence ne se trouve pas dans Platon, et trahit déjà des habitudes de langage péripatéticien qui placent la composition de cette lettre après Aristote.
Avec Schlosser (p. 190) je soupçonne ici quelque altération dans le texte, et je ne donne ma traduction que comme une conjecture et un premier essai.
Schlosser soupçonne à tort que ce texte est corrompu. Évidemment il y a ici les débris d’un hexamètre. C’est le vers d’Homère (Iliad., xii, 234) : Ἐξ ἄρα δὲ τοι ἔπειτα θεοὶ φρένας ὤλεσαν αὑτοὶ.