mérité et la recherche du bien, la poursuite volontaire du bien, la crainte des justes réprimandes.
La liberté consiste à être maître de sa vie, à ne dépendre que de soi en toutes circonstances, à ne soumettre sa vie qu’à sa volonté, à tenir peu à l’usage et à l’acquisition de la richesse.
La libéralité de l’âme est la disposition à s’enrichir avec mesure ; elle consiste à augmenter et acquérir la richesse avec modération.
La douceur consiste à régler le mouvement qui nous porte à la colère ; c’est l’égalité d’une âme qui se possède.
Le sentiment de l’ordre est la soumission volontaire à ce qu’on reconnaît pour le bien, le calme au milieu des mouvements du corps.
Le bonheur est le bien qui résulte de tous les autres biens, ce qui nous fait mener une vie heureuse, la perfection dans la vertu, le bien d’un être qui lui suffit.
La dignité est une majesté qui résulte d’une raison droite et sérieuse.
La pénétration est un heureux don de l’esprit qui fait distinguer dans chaque circonstance ce qu’il faut faire, la sagacité de l’esprit.
La convenance est le mélange de la franchise et de la prudence : c’est la régularité des mœurs.
La beauté de l’âme est l’instinct qui nous porte vers tout ce qu’il y a de bien.
La grandeur d’âme est la manière noble et distinguée de se comporter dans toutes les circonstances, c’est la dignité guidée par la raison.
La philanthropie est une tournure de caractère qui nous dispose à nous complaire dans l’amour de nos semblables, l’habitude de faire du bien aux hommes, une disposition naturelle à obliger, la mémoire des bienfaits.