ment à l’œuvre en pensant ne rencontrer aucune difficulté. Sois heureux.
J’ai reçu avec un plaisir extrême les ouvrages [359d] que tu m’as envoyés. Ils m’ont donné beaucoup d’estime pour leur auteur, qui me paraît digne de ses antiques aïeux. Il paraît, s’il faut s’en rapporter à la tradition, que ses ancêtres étaient du nombre de ces dix mille héros troyens qui s’expatrièrent sous Laomédon. Quant aux ouvrages que tu me demandes dans ta lettre, je n’y ai pas mis la dernière main ; je te les envoie [359e] pourtant tels qu’ils sont. Nous savons tous deux avec quel soin il les faut garder, ainsi je n’ai pas besoin de te faire de recommandation à ce sujet. Porte-toi bien.
À la manière dont je commence cette lettre, tu verras qu’elle vient de moi. Un jour que tu avais réuni les jeunes