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p. 50, 96.) Ἄλλοι θεοί ποτὶ τὸν πρῶτον θεὸν... ὥσπερ χορευταὶ ποτὶ κορυφαῖον καὶί στρατιωταὶ ποτὶ στράταγον καὶ λοχυταὶ καὶί ἐντεταγμένοι ποτὶ ταξίαρχον καὶ λοχαγεταν... — Vesta restant dans le palais des dieux rappelle ce passage de Stobée, Ecl. phys. I, p. 488: Φιλόλαος πῦρ ἐν μέσ[ω περὶ τὸ κέντρον ὅπερ ἑστίαν τοῦ παντὸς καλεῖ καὶ Διὸς οἶκον καὶ μητέρα θεῶν. Voyez aussi Aristote, de Cœlo, II, 13. — Quant aux douze dieux, ils appartiennent au culte d’Athènes ( Pausan. Att., ch, III et XL), et, il faut en convenir, ils rappellent un peu les douze dieux égyptiens du zodiaque. — Ἑπέσθαι θεῷ rappelle le ἐπουθεῶ de Pythagore. Lorsque Platon parle des poètes, il est d’autant plus juste de supposer qu’il pense à Empédocle, que la comparaison de l’âme et de ses facultés avec un-cocher, un char et des coursiers, rappelle l’εὐήνιον ἅρμα d’Empédocle. Ast se demande pourquoi si Platon s’était occupé d’Empédocle, il n’avait pas lu les écrits des pythagoriciens. La raison en est que les écrits d’Empédocle n’étaient pas renfermés dans l’enceinte d’une société secrète comme ceux des pythagoriciens, et qu’ils étaient beaucoup plus répandus. Comme Empédocle avait adopté la doctrine de la métempsycose, il est fort possible que Platon l’ait empruntée plutôt à ce poète qu’aux pythagoriciens eux-mêmes. Dans le Phèdre, Platon a lu les pythagoriciens, et il y traite