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SUR LE BANQUET.

et non sole. Ficin : quemadmodum pisciculi qui psettœ vocantur. Le Roi le reprend, et traduit des plies. Aristote, Hist. des anim., IV, 11. Gasa, au chap. vi du même livre, au chap. ix du cinquième, et au chap. xxxvii du neuvième, traduit ψῆτται par passeres. Pline, IX, 20 : marinorum alii sunt plani, ut rhombi, solei ac passeres. On les appelait passeres, pour la ressemblance de leur couleur avec celle des moineaux. Horat., Sat. VIII : ut vel continua patuit, cum passeris atque Ingustata mihi porrexerit ilia rhombi. Aristote, au traité du Marcher des animaux, appelle ἰχθύας ψηττοειδεῖς tous poissons plats qui ont les yeux penchés en avant.


Page 279. — … Semblables à des dés séparés en deux.


… ὥσπερ λίσπαι, Bekk., p. 409.

Sydenham croit que ce mot est corrompu ; Ficin et Cornaro entendent une espèce de petits animaux. Hésychius entend par λίσπαι des gens qui ont les fesses usées (c’est l’avis de Turnèbe sur l’autorité d’Hésychius, à ce que dit Louis Le Roi), expression que l’ancienne comédie appliquait aux Athéniens. Mais Suidas donne l’explication généralement reçue de dés coupés au milieu. Voyez Ruhnken, sur le Timée, p. 126 ; car l’explication d’Hésychius ne peut aller dans une phrase comme celle-ci : διαπεπρισμένοι κατὰ