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NOTES


Page 275. — Comme des souvenirs de l’ancien état.

... μνημεῖον εἶναι τοῦ παλαιοῦ πάθους, Bekk, p. 405 ; et au commencement de ce discours, δεῖ’ δὲ πρῶτον ὑμᾶς μαθεῖν τὴν ἀνθρωπίνην φύσιν ϰαὶ τὰ παθήματα αὐτῆς, Bekk., p. 402.

Παθήματα sont les différens changemens que la nature humaine a subis depuis son état primitif jusqu’à nos jours. Παλαιοῦ πάθους désigne l’accident de la séparation, dont les plis laissés sur le ventre et le nombril sont un vestige. J’ai mal à propos, dans ma traduction, rapporté πάθους à l’état antérieur à la séparation. Au lieu de comme des souvenirs de l’ancien état, lisez : en souvenir de l’ancienne disgrâce.


Page 276. — Sole, ψῆτται.

C’est, comme le veut Blumenbach, cité par Wolf, une espèce analogue qu’on appelle plie, et qui a cela de remarquable qu’elle a les deux yeux et les deux fosses nasales d’un seul côté, et une bouche oblique. Voyez Ruhnken, sur Timée, p. 198. Schleiermacher traduit par Schollen, plies, et fait remarquer avec raison que ces poissons, même pris en entier, ont l’air de moitiés de poisson, et ressemblent par-là aux moitiés d’homme d’Aristophane. Il faut donc traduire plie