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même et présente Menon à Anytus, et réclame de sa complaisance un moment d'entretien.

PAGE 208. — Et peut-être tu ne te trompes point.

Καὶ ἴσως τι λέγεις. BEKK., p. 373.

Les éditions Grou et Schleiermacher, attribuent ces mots à Anytus. Je les ai laissés avec Ficin, Bekker et Ullrich à Socrate.

PAGE 308. — Il n'a qu'à s'adresser au premier Athénien vertueux.

... ὅτῳ γὰρ ἂν ἐντύχῃ Ἀθηναίων τῶν καλῶν κἀγαθῶν. BEKK., p. 374.

Ficin traduit : ex bonis clarisque hominibus. Morgenstern fonde une partie de sa dissertation ( Quid Plato spectaverit in dialogo qui Meno inscribitur componendo, Halae Sax., 1794) sur l'interprétation de καλοὶ κἀγαθοί par des hommes célèbres dans l'administration de la république. C'est une interprétation tout-à-fait contraire à la pensée et au but de Platon. Il s'agit dans le Menon de savoir si la vertu peut être enseignée, et pour le savoir on cherche si la vertu est une science ou non, et pour cela même on se demande si