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intitulé Menon, lues à l'académie de Berlin en 1799, Mémoire de l'académie royale, Berlin, 1803, p. 241 ; un article des Annonces savantes de Gœttingue, 1805, n° 124, sur la dissertation de Molweide ; un autre de Niekel, dans un journal de Silésie, Schlesische Provinzialblœtter, fascicul. 8, 1812 ; un autre de Michelsen, sans indication précise ; et celui d'un anonyme dans la Bibliothèque germanique, tom. L., p. 278, sans parler des travaux que le lecteur connaît déjà, ceux de Schleiermacher, de Müller et de Gedicke. La note d'Ullrich a échappé à M. Wex. Il est à regretter qu'il fasse connaître et réfute si brièvement les opinions de ses devanciers. A cet égard, quelques lignes et souvent quelques mots lui suffisent. Par exemple, la seule objection qu'il fasse à l'explication de Schleiermacher, que nous avons adoptée, est le changement de παρὰ en περὶ, changement, selon nous, inutile et même vicieux, mais qui ne peut être une raison suffisante de rejeter sans autre examen toute l'explication. M, Wex nous dit bien que Klugel prétend que l'obscurité du passage controversé vient de ce qu'il y manque plusieurs mots ; mais on ne voit pas quelle est l'opinion positive de Klugel. On ne voit pas davantage quelle est celle de Michelsen, ni de Buttmann, ni de Niekel, seulement M. Wex affirme que leurs explications reposent sur des conjectures hasardées. Müller et Molweide obtiennent