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Gedicke, pour expliquer le passage, le détruit, et avec lui le Vrai problème et ses conditions. Il change χώριον τρίγωνον en χώριον τετράγωνον, παρατείναντα en παρατέμνοντας qu'il entend comme le διχατέμνειν qui est plus haut et παρατετωμένον en περιλελείμένον. — Nous donnerons ici toute la note de Schleiermacher, et parce qu'elle met sur la route d'une solution raisonnable, et parce qu'elle rend compte de quelques autres tentatives ingénieuses.

« Fixer le vrai sens de cet endroit difficile, et faire les changements de texte nécessaires, est un succès qui paraît réservé aux mathématiciens et aux philologues d'une époque plus avancée. Le devoir du traducteur est de rendre compte de sa manière de voir qui ne fait qu'ajouter une nouvelle opinion à celles de ses devanciers dont aucune ne lui a paru satisfaisante. Il croit avoir bien exprimé le (problème : les mots ne permettent aucun autre sens, et le problème se conçoit fort bien sous le rapport mathématique, D'ailleurs il n'y a aucune trace de corruption dans le texte, et ce serait par conséquent une témérité étrange que de vouloir altérer les motifs qui expriment le problème, en faveur de ceux qui expriment la solution, quand c'est justement cette partie du texte qai pourrait bien être corrompue plutôt que la première. Cette témérité ne détruirait elle pas toute base possible de légitime inter-