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parle Pindare[1]. La couleur n’est autre chose qu’un écoulement de figures, correspondant à la vue et sensible.
Cette réponse me paraît parfaitement belle, Socrate.
Cela vient peut-être de ce qu’elle ne t’est point étrangère ; et puis tu vois, je pense, qu’il te serait aisé sur cette réponse d’expliquer ce que c’est que la voix, [76e] l’odorat, et beaucoup d’autres choses semblables.
Sans doute.
Elle a je ne sais quoi de tragique, Menon[2] ; c’est pourquoi elle te plaît plus que la réponse touchant la figure.
- ↑ C’était le début d’une ode perdue de Pindare. Voyez Schneider, Fragm. Pindar., p. 7 ; et l’édition de Heyne, t. III, p. 12.
- ↑ Est-ce une allusion au genre de la poésie d’Empédocle, qui tenait de la tragédie plus que de la comédie ? (Diogène de Laërte, VIII, 70). Ou, comme le vent Schleiermacher, une allusion à cette foule de sentences tragiques, celles d’Euripide, par exemple, qui éblouissaient d’abord sans pouvoir soutenir un examen sérieux ?