Puis la narration, avec les dépositions des témoins ; puis les preuves ; puis les vraisemblances ; enfin la confirmation, et la sous-confirmation, comme les appelle, je crois, le grand ouvrier en discours qui nous est venu de Byzance.
L’habile Théodore ?
Oui, Théodore[1] : il dit encore quelle doit être la réfutation et la sous-réfutation, soit dans l’accusation, soit dans la défense ; mais écoutons aussi l’illustre Événos[2] de Paros qui a inventé le premier la sous-démonstration et les louanges détournées : on prétend même qu’il a mis en vers la doctrine des attaques indirectes pour aider la mémoire. Voilà un savant homme. Et laisserons-nous dans l’oubli Tisias[3] et Gorgias, qui ont découvert que le vraisemblable vaut mieux que le vrai, et qui savent, par la puissance de la