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les chemins : cela délasse mieux, dit-il, que de faire le tour d’un [227b] drôme[1].
Et il a raison. Mais, à ce que je vois, Lysias[2] était en ville ?
Oui, chez Épicrate, là-bas, dans la Morychia[3], près du temple de Jupiter Olympien.
À quoi donc le temps s’y est-il passé ? Je parie que Lysias vous a régalés de discours ?
Je te dirai cela, si tu as le loisir de m’accompagner.
Comment ! crois-tu, pour parler avec Pindare[4] que je ne mets pas au-dessus de toute affaire le plaisir d’entendre ce qui s’est passé entre toi et Lysias ?
- ↑ Partie du gymnase où se faisaient les courses, et où on pouvait aussi se promener. Ruhnken., Lex. Tim. 89.
- ↑ Lysias demeurait au Pirée, ou du moins son père Céphale. Républ., I, 2.
- ↑ Maison ainsi appelée d’un nommé Morychos, que l’ancienne comédie nous représente comme un homme dissolu.
- ↑ Pindar. Isthm. I.