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Il s’appelle Théagès, Socrate.
Le beau et le saint nom [122e] que tu lui as donné[1] ! Dis-moi donc, Théagès, tu dis que tu souhaites devenir habile, et tu presses ton père de te trouver un homme dont le commerce puisse te rendre tel ?
Oui.
Qui appelles-tu habile, les hommes instruits, quoi qu’ils sachent, ou les hommes qui ne sont pas instruits ?
Assurément, les hommes instruits.
Quoi ! ton père ne t’a-t-il pas fait apprendre tout ce qu’apprennent les enfans de nos meilleurs citoyens, comme à lire, à jouer de la lyre, à lutter, et à faire tous les autres exercices du corps ?
Sans doute.
- ↑ Théagès signifie plein d’amour pour les choses divines.
