Si, en certains cas, on manque d’assister aux chœurs, aux processions solennelles et aux autres cérémonies publiques, et encore si on refuse de contribuer aux frais des sacrifices en temps de paix et aux dépenses en temps de guerre ; le premier moyen de réparer ces fautes sera de se soumettre à l’amende marquée. Si Ton refuse de la payer, ceux que l’État et les lois auront établis pour l’exiger y contraindront par voie de saisie ; et si, malgré la saisie, on s’obstine à ne pas payer, les effets saisis seront mis en vente au profit du trésor public. S’il était besoin d’une punition plus grande, les magistrats que le cas regarde obligeront à comparaître en justice, et imposeront telle amende qu’ils jugeront convenable, jusqu’à ce qu’on ait fait ce qui est exigé. Dans un État où l’on ne connaîtra d’autre commerce intérieur que celui des denrées que produit la terre, et où il n’y aura point de commerce extérieur, il est nécessaire de faire des règlemens touchant les voyages en pays étranger, et la manière dont on recevra les étrangers qui viendront chez nous. Voici d’abord l’instruction que le législateur donnera à ce sujet aux citoyens, en s’efforçant de la leur faire goûter. L’effet naturel du commerce fréquent entre les habitans de divers États, est d’introduire une grande variété dans les mœurs, par les nou-
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