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genre, vient en partie des caprices des mourans par rapport à leur testament, en partie des accidens qui ne permettent point à quelques uns de faire aucune disposition avant de mourir. . T ai dit, mon cher Clinias, que ces règlemens étaient nécessaires, en jetant les yeux sur les embarras et les difficultés qui surviennent en pareils cas, et qu’il n’est pas possible de laisser subsister ce désordre. En effet, si on laisse à chacun la liberté de dresser son testament comme il voudra, en déclarant simplement que les dernières volontés des mourans, quelles qu’elles soient, seront mises à exécution, il arrivera que chacun fera un grand nombre de dispositions différentes entre elles, contraires aux lois, aux sentimens des autres citoyens et à ceux où on était soi-même avant de songer à faire un testament : car, presque tous tant que nous sommes, nous n’avons plus en quelque sorte ni liberté dans l’esprit ni fermeté dans la volonté, lorsque nous nous croyons sur le point de mourir.

CLINIAS.

Comment entends-tu cela, Étranger ?

L’ATHÉNIEN.

Mon cher Clinias, tout homme près de la mort est d’une humeur difficile ; il a toujours à la bouche des paroles qui inquiètent et embarrassent les législateurs.