dans le premier livre, celle des repas en commun, qu’il voudrait bien établir, et appliquer même aux femmes ; mais il cède au temps. « Aujourd’hui, dit-il, les choses sont si peu favorablement disposées à cet égard, que partout où les repas en commun ne sont pas déjà établis, la prudence ne permet pas d’en faire mention. Comment donc ne s’y rendrait-on pas ridicule si on entreprenait d’y assujettir les femmes ? »
Les vues de Platon sur le sort des femmes méritent d’être remarquées : sans doute il ne pouvait les voir que comme elles étaient de son temps, à moitié dégradées par la condition inférieure qu’elles occupaient dans la société antique ; car bien qu’on ait beaucoup exagéré à cet égard, et que la femme légitime d’Athènes et surtout celle de Rome eussent une situation fort supportable, il est certain qu’en général