et par indolence, puisque nul dieu n’est susceptible de lâcheté.
On ne peut parler mieux.
S’il est vrai par conséquent que, dans le gouvernement de cet univers, les dieux négligent les petites choses, il faut supposer, qu’ils croyent qu’il n’est aucunement besoin qu’ils s’en mêlent, ou bien il faut dire qu’ils sont persuadés du contraire : il n’y a point de milieu.
Non.
Eh bien, mon cher ami, aimes-tu mieux dire que les dieux ignorent que leurs soins doivent s’étendre à tout, et que leur négligence a sa source dans cette ignorance ; ou que, connaissant que leurs soins sont nécessaires à tout, ils refusent de les donner, semblables à ces hommes méprisables qui, sachant qu’il y a quelque chose de mieux à faire que ce qu’ils font, ne le font pas par amour du plaisir et par crainte de la douleur ?
Comment cela pourrait-il être ?
Les affaires humaines ne se rapportent-elles