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Les rangerons-nous plutôt parmi les vices ?
Oui.
Nous mettrons donc les qualités contraires dans le rang contraire.
Certainement.
Celui qui se laisse aller à la mollesse, à la négligence, à la paresse, ne serait-il pas aux yeux de nous tous tel que celui que le poète compare très bien aux frelons oisifs[1] ?
La comparaison est juste.
Gardons-nous donc de dire que Dieu a des qualités qu’il ne peut s’empêcher de haïr ; et ne souffrons pas qu’on tienne un pareil langage.
Non, certes ; et quel moyen de le souffrir ?
Mais si quelqu’un, à qui la conduite et l’administration de certaines affaires convient plus qu’à tout autre, ne donnait ses soins qu’aux grandes
- ↑ Hésiode, les œuvres et les jours, 3oo-3o4.