Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/871

Cette page n’a pas encore été corrigée
CLINIAS.

Ce sera très bien.

L’ATHÉNIEN.

De tout ce qui a été dit alors, nous avons retenu du moins ceci, que de tous les êtres de cet univers, les uns sont en mouvement, les autres en repos.

CLINIAS.

Oui.

L’ATHÉNIEN.

Et qu’entre les corps qui se meuvent, les uns se meuvent sans changer de place, les autres passent d’un lieu à un autre.

CLINIAS.

Encore.

L’ATHÉNIEN.

De ces deux mouvemens celui qui se fait dans la même place doit nécessairement tourner autour d’un centre, à l’imitation de ces cercles qu’on travaille sur le tour, et avoir toute l’affinité et la ressemblance possible avec le mouvement circulaire de l’intelligence.

CLINIAS.

Comment cela, je te prie ?

L’ATHÉNIEN.

On ne nous accusera jamais de ne pas savoir faire dans nos discours de belles comparaisons propres à représenter les objets si nous disons