tiles pour cette fin ? Mais il faut déterminer d’abord par la loi quels sont ces combats. Et pour commencer par celui de la course et de l’agilité, ne faut-il point lui donner place chez nous ?
Sans contredit.
En effet, la rapidité des mouvemens, tant des pieds que des mains, est la chose du monde la plus avantageuse à la guerre ; la vitesse des pieds sert à la fuite et à la poursuite; dans la mêlée et dans les combats de pied ferme, on a besoin de l’agilité et de la force des bras.
Oui.
Néanmoins, sans armes on ne tirera ni de l’une ni de l’autre de ces qualités tout l’avantage qu’on en peut tirer.
Cela est vrai.
Ainsi, lorsque le héraut appellera, suivant l’usage d’aujourd’hui, le coureur de stade, qu’il entre armé dans la carrière : nous ne proposerons point de prix pour quiconque voudra courir sans armes. Le premier est celui qui doit