rité n y est point exercée de gré à gré ; le pouvoir seul est volontaire, et l’obéissance est toujours forcée. Les chefs vivant toujours dans la défiance à l’égard de ceux qu’ils commandent, ne souffrent qu’avec peine en eux la vertu, les richesses, la force, le courage, et surtout le talent militaire. Ce sont là, à peu de chose près, les deux causes principales de tous les maux des états et certainement de celui dont il s’agit Or, la république pour laquelle nous dressons des lois, n’est sujette ni à l’un ni à l’autre de ces inconvéniens ; les citoyens y vivent dans le plus grand loisir, y jouissent de leur liberté respective, et je ne pense pas que nos lois puissent jamais leur inspirer la passion des richesses. Ainsi nous pouvons dire, avec beaucoup de vraisemblance et de raison, que de tous les gouvernemens d’aujourd’hui, le nôtre est le seul qui puisse admettre le genre d’éducation et les jeux militaires que nous venons de prescrire.
Fort bien.
N’est-ce point à présent le lieu de remarquer que parmi tous les combats gymniques il faut s’appliquer à ceux qui ont rapport à la guerre et proposer des prix aux vainqueurs, et qu’il faut négliger les autres qui nous seraient inu-