dans la persuasion que le poète a eu raison lorsqu’il a dit : [804a]
Télémaque, tu trouveras toi-même une partie de ces choses par la force de ton esprit ;
Et quelque génie te suggérera les autres : car je ne pense pas
Que tu aies reçu le jour et l’éducation malgré les Dieux[1].
Nos élèves, entrant dans ces sentiments, croiront que ce que nous avons dit est suffisant, et que quelque génie ou quelque dieu leur inspirera ce qui leur reste à savoir touchant les sacrifices, [804b] les chants et les danses : par exemple, quelles divinités ils doivent honorer à certaines époques par des jeux particuliers et se rendre propices par des supplications, pour vivre toute leur vie comme il convient à leur nature et à des êtres qui ne sont presque en tout que des automates dans lesquels il se trouve à peine quelques parcelles de vérité.
Étranger, tu parles avec bien du mépris de l’espèce humaine.
Ne t’en étonne pas, Mégille, et pardonne-moi ; c’est en regardant du côté de Dieu que l’impression de cette vue divine m’a inspiré ce que je
- ↑ Odyss., III, 26.