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vissent son exemple : ce qui leur serait avantageux pour la guerre, et servirait à embellir leurs fêtes. Il faut aussi que les enfants, dès leurs premières années jusqu’à ce qu’ils soient en âge de porter les armes, fassent en procession des prières publiques à tous les dieux, toujours montés sur des chevaux et revêtus de belles armes, et que dans les danses et dans la marche ils accompagnent leurs prières aux dieux [796d] et aux enfants des dieux d’évolutions et de pas tantôt plus vifs, tantôt plus lents. C’est aussi à cette fin, non à aucune autre, que doivent tendre les combats gymniques et les exercices qui les précèdent ; car ces combats ont leur utilité pour la guerre comme pour la paix, pour l’état comme pour les particuliers. Tout autre exercice du corps, soit sérieux, soit amusant, ne convient point à des personnes libres. J’ai dit à peu près tout ce que j’avais à dire de la gymnastique que j’avais plus haut jugée digne de nous occuper ; et elle a toute la perfection qu’on peut désirer. Si cependant vous en connaissez [796e] l’un et l’autre une meilleure, proposez-la ?

CLINIAS.

Étranger, par rapport à la gymnastique et à ses combats, il serait difficile de substituer quel-