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PAGE 358. — Transmettant le flambeau de la vie de génération en génération.

Bekker, page 459. Καθάπερ λαμπάδα τὸν βίον παραδίδοντας ἄλλοις ἐξ ἄλλων.

Je ne puis m'empêcher de remarquer que c’est ici la source première de cette belle comparaison, renouvelée tant de fois depuis Platon, et qu’en général on attribue à Lucrèce, II, 77 :

Et quasi cursores vitaï lampada tradunt.

PAGE 361. — Et encore ce qui se passe en Italie, où des vagabonds exercent toutes sortes de brigandages.

Bekker, page 461. Καὶ ἔτι τὰ τῶν λεγομένων περιδίνων τῶν περὶ τὴν Ἰταλίαν γιγνομένων παντοδαπὰ κλοπῶν…

Λεγομένων indique que l’épithète περιδίνων était passée en surnom à des esclaves fugitifs qui, à ce qu’il paraît, infestaient alors l’Italie sur terre ou sur mer. Le Scholiaste explique περιδίνοι par pirates ; j’ignore sur quelle donnée historique, et je ne trouve aucun fait arrivé en Italie à l’époque où Platon écrivait, qui puisse éclairer ce passage.

PAGE 362. — Celui qui n’a rien à se reprocher de criminel ou d’injuste dans ses habitudes et ses actions par rapport à ses esclaves, sera aussi pour eux le plus habile maître de vertu.

Bekker, page 462. Ὁ περὶ τὰ τῶν δούλων οὖν ἤθη καὶ πράξεις γιγνόμενός τις ἀμίαντος τοῦ τε ἀνοσίου πέρι καὶ