suivi, avoue que ἀπονεμηθείσαιν ne veut pas dire soustraire, retrancher, et il propose ἀποτμηθείσαιν, qu’Ast ne manque pas d’adopter. Cornarius avait déjà traduit : his itaque detractis. Mais nul manuscrit ne donne ἀποτμηθείσαν.
Ibidem. — Sur la foi de ce discours comme sur celle d’un oracle…
Bekker, page 451. Πιστεύσαντες δὴ τὰ νῦν τῇ παρούσῃ φήμῃ καὶ λόγῳ…
Grou : Sur la foi de cette tradition. Il n’est pas ici question de tradition, mais d’arithmétique ; seulement cette arithmétique est prise mystiquement ; φήμη dit la même chose que λόγῳ avec une certaine idée de sainteté attachée aux nombres, selon la doctrine pythagoricienne dont l’esprit est manifeste dans tout cet endroit.
Ibidem. — Il est nécessaire de connaître la famille dans laquelle on prend une femme, la personne et la parenté de celui à qui on donne sa fille.
Bekker, ibidem. Παρ’ ὧν rέ τις ἄγεται καὶ ἃ καὶ οἷς ἐκδίδωσι.
Καὶ à semble étrange. On conçoit qu’un père veuille savoir à qui il donne sa fille, c’est-à-dire connaître et la personne de son gendre et sa famille (double sens d’οἷς), mais il n’a pas besoin de faire beaucoup d’effort pour savoir ce qu’il donne ; car ce qu’il donne, c’est sa fille qu’il connaît parfaitement. Ast, pour raccommoder ce passage, propose καὶ ἣν au