très, ou fallût-il se condamner volontairement à l’exil, on soit disposé à souffrir tout cela plutôt…
Bekker, page 449. Τελευτῶν δὲ καὶ πόλεως, ἐὰν ἀνάστατον ἀνάγκη φαίνηται γίγνεσθαι πρὶν ἐθέλειν δούλειον ὑπομείνασα ζυγὸν ἂρχεσθαι ὑπὸ χειρόνων ἢ λείπειν φυγῇ τὴν πόλιν, ὡς πάντα τὰ τοῖαυτ’ ἄρ’ ἔσθ’ ὑπομενεέίον πάσχοντας πρὶν…
Je ne puis admettre ici la ponctuation de Bekker. Si l’on met une virgule après πόλεως, je ne sais plus ce qui gouverne ce mot ; et je ne sais pas davantage à quoi rapporter ἢ λείπειν φυγῇ τὴν πόλιν, si on ne renferme pas ce membre de phrase dans la même proposition que ἐὰν ἀνάγκη φαίνηται γίγνεσθαι ἀνάστατον. Je propose donc, en maintenant intégralement le texte, de ponctuer ainsi : Τελευτῶν δὲ καὶ πόλεως ἐὰν ἀνάστατον ἀνάγκη φαίνηται γίγνεσθαι, πριν ἐθέλειν… ὑπὸ χειρόνων, ἢ λείπειν… c’est-à-dire ἐὰν ἀνάγκη φαίνηται γίγνεσθαι ἀνάστατον πόλεως ἢ λείπειν φυγῇ τὴν πόλιν. Ast a bouleversé toute cette phrase : il lit ἀνάστατος au lieu d’ἀνάστατον, met entre deux virgules, comme phrase incidente, ἐὰν ἀνάγκη φαίνηται, et propose alors, pour gouverner γίγνεσθαι et λείπειν, le verbe τολμὴσει ; et cette correction lui paraît si sûre, qu’il se reproche de ne l’avoir pas introduite dans le texte : Quæ quidem emendatio nunc tant certa videtur esse, ut pigeat fere verba, ut vulgo leguntur, id est, corrupta reliquisse. Il propose aussi de changer