de Proclès et d’Eurysthènes, un des conquérants du Péloponnèse, dont les droits et la part passèrent à ses enfants. Cette part rencontra heureusement une succession de grands législateurs, tels que Théopompe et Lycurgue ; si elle fût tombée entre les mains de législateurs comme Cresphonte et Téménos, elle aurait eu le sort d’Argos et de Messène ; et, la part d’Aristodème n’ayant pas mène été sauvée, la puissance dorienne aurait péri tout entière.
PAGE 180. — Cyrus, qui d’ailleurs était un grand général et un ami de sa patrie.
Bekker, page 514. Στρατηγόν τε ἀγαυὸν εἶναι καὶ φιλόπολιν.
Tous les manuscrits donnent φιλόπολιν. Athénée φιλόπονον, qui va bien au premier coup d’œil avec στρατηγόν. Mais à la réflexion on trouve que φιλόπολιν est nécessaire pour contraster avec οἴκονομίᾳ τε οὐδὲν τὸν νοῦν προσεσχηκέναι, de même que στρατηγὸν ἀγαθὸν est opposé à παιδείας ὀρθῆς οὐχ ἧφθαι τὸ παράπαν : bon militaire, mais sans aucune éducation, et tellement occupé des affaires générales de son pays, φιλόπολιν, qu’il négligeait celles de sa famille. — Cette critique de Cyrus est en opposition manifeste avec la quatrième des lettres attribuées à Platon : Κύρον καὶ εἴ τι ἄλλος πώποτ’ ἔδοξεν ἦθει καὶ πολιτείᾳ διενεγκεῖν. De plus, cette censure de l’éducation des princes