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macher a suivi Boeckh, et je les ai suivis tous deux. Ainsi, pages 294, 495, tome III : « Elle traîne après elle, poursuit-il, la violence d’une main puissante, et elle la légitime. " Δικαιῶν explique clairement la pensée fondamentale de Pindare : la loi fait que ce qui est fort est juste. n’un autre côté, on peut objecter que δικαιῶν est bien abstrait, et se lie peu naturellement à la grande image ἄγει ὑπεττάτᾳ χειρί. Mais on peut répondre aussi qu’avec βιαίως cette image serait bien chargée, et qu’il est dans le génie de l’antiquité de tempérer les images, en ne les complétant pas avec une rigueur pédantesque. C’est le lieu de placer la correction suivante :

PAGE 231. — Au lieu de ces mots : Et ici nous avons dit que Pindare représente la force comme la justice selon la nature ; lisez : Et nous avons déjà cité Pindare légitimant la violence au nom de la nature.

PAGES 174, 175. – On n’aurait pas même sauvé la part d’Aristodème…

Bekker, page 309. Οὐδ’ ἡ Ἀριστοδήμου μερὶς ἐσώθη ποτ’ ἄν…

Par cette expression que Grou croit proverbiale, je ne sais pourquoi, il faut entendre Lacédémone, la portion du Péloponnèse échue à Aristodème, le père