combien Platon se plaît à citer et même à imiter Hippocrate. Voyez dans le Banquet le discours d’Éryximaque, la note de Thiersch, Specimen, p. 15, celle de Sydenham, et la nôtre, tome VI, p. 429. — Ὅπως ἔχοντα se rapporte à τυρὸν sous-entendu, lequel est impliqué dans τυρούς.
PAGE 54 — Figurons-nous que chacun de nous est une machine animée sortie de la main des dieux.
Bekker, page 219. Θαῦμα μὲν ἕκαστον ἡμῶν ἡγησώμεθα τῶν ζώων θεῖον.
Ast écrit avec Gornarius : τῶν ζώων θείων, deorum ac dœmonum. Θαῦμα τῶν ζώων est ici pour θαῦμα ζόν, θαῦμα ἐν τοῖς ζωοῖς. — Dans la phrase qui suit, et qui est une des plus célèbres et des plus belles des Lois, il m’est impossible de ne pas ajouter καὶ μονοειδεῖ après τὴν δὲ μαλακὴν ἅτε χρυσῆν οὖσαν, avec Ast, Ficin (et uniformem prœterea) et un manuscrit de Bekker, pour faire le contraste nécessaire avec τὰς δὲ ἄλλας παντοδαποῖς εἴδεσιν ὁμοίας. — Dans cette conclusion, ὅπως ἂν ἡμῖν τὸ χρυσοῦν γένος νικᾷ τἆλλα γένη, Grou traduit ἡμῖν comme s’il y avait ἐν ἡμῖν : donne en nous la loi, Ficin comme Grou : in nobis. Et en effet, Eusèbe donne la leçon ἐν ἡμῖν, que Boeckh propose d’introduire dans le texte. Mais tous les manuscrits