NOTES
SUR LES LOIS.
J’ai eu sous les yeux l’édition générale de Bekker, l’édition particulière d’Ast (Platonis Leges et Epinomis, 2 vol., Lipsiæ, 1814), et les remarques de Boeckh sur les trois premiers livres (In Platonis qui uulgo fertur Minoem, ejusdemque libros priores de Legibus, Halis Saxonum, 1806).
Le mérite particulier des remarques de Boeckh se rapporte à l’ordre d’interlocution. Boeckh est le premier qui ait signalé les vices que l’ordre établi présentait alors en une foule d’endroits ; et les changements qu’il a proposés ont presque tous une telle évidence qu’Ast et Bekker les ont admis pour la plupart. Quant au commentaire d’Ast, tout en rendant hommage à la multitude de bonnes choses qu’il renferme, on ne peut s’empêcher d’y déplorer la témérité de corrections où ce savant distingué semble se complaire, et qui le porte, à la première difficulté qu’il rencontre, à changer le texte au lieu de l’approfondir. Loin de là, Bekker se plaît à reproduire les