recevront point des citoyens plus jeunes qu’eux : aucun n’aura pour eux le moindre respect, la moindre déférence ; et s’ils s’avisaient de vouloir châtier quelqu’un, quiconque sera présent prendra la défense de l’attaqué, et repoussera leurs coups : [774c] bien plus, la loi déclare lâche et mauvais citoyen celui qui ne viendra pas à son secours. Nous avons déjà parlé de la dot : disons encore une fois qu’il faut enseigner aux pauvres qu’il y a égalité à ne rien recevoir et à ne rien donner faute de biens ; car nous avons pourvu à ce que tous les habitans de notre ville eussent le nécessaire. Les femmes en seront moins insolentes, et les maris moins esclaves et moins rampans devant elles [774d] à cause de la riche dot qu’elles auraient apportée. Si l’on se conforme à ce règlement, ce sera une action louable : mais si on ne veut pas s’y soumettre, et si pour l’habillement de la future, on donne ou l’on reçoit au-delà de cinquante drachmes pour la dernière classe, d’une mine pour la troisième, d’une mine et demie pour la seconde, et de deux mines pour la première, on paiera le double au trésor public ; et ce qu’on aura donné ou reçu sera consacré à Jupiter et à Junon. Les économes des temples [774e] de ces dieux auront soin de lever cet argent, comme nous avons dit que devaient
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