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où il y aura moins de travail domestique pressé. Tandis que d’une part ils rendront le pays inaccessible à l’ennemi, de l’autre ils ne négligeront rien pour en faciliter l’accès aux citoyens, aux bêtes de charge et aux troupeaux, ayant soin que les chemins soient doux et commodes, que la pluie, au lieu de causer du dommage à la terre, en entretienne la fertilité, ménageant aux eaux qui tombent [761b] des endroits élevés un écoulement dans les fonds qui se trouvent sur le penchant des montagnes, et les y retenant par des constructions et des fossés. Par ce moyen, l’eau reçue dans ces bassins, venant à s’infiltrer dans le sein de la terre, jaillira en sources et en fontaines dans les champs et les endroits situés au-dessous, et le sol le plus aride de sa nature sera ainsi rendu fécond en belles eaux. A l’égard des eaux courantes, soit de rivière, soit de fontaine, ils les embelliront par des plantations [761c] et des bâtiments, et réunissant plusieurs ruisseaux au moyen de canaux, ils porteront partout l’abondance. Si dans le voisinage il se trouve quelque bois, quelque champ consacré aux dieux, ils y feront passer les ruisseaux, pour les arroser et les embellir en chaque saison. Partout dans ces lieux consacrés, les jeunes gens construiront des gymnases pour eux-mêmes, et