Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/340

Cette page n’a pas encore été corrigée

quer ses vues ; de sorte qu’à la faveur de cette liberté, de cette concorde, et de cette communication de pensées, tout réussit à merveille.

CLINIAS.

Il est vraisemblable que les choses se sont passées comme tu le racontes.

[694c] L’ATHÉNIEN.

Comment leurs affaires se ruinèrent-elles depuis sous Cambyse, et pensèrent-elles se rétablir ensuite sous Darius ? Voulez-vous que je vous expose là-dessus mes soupçons et mes conjectures ?

CLINIAS.

Oui ; cela conduira nos recherches au but où elles tendent.

L’ATHÉNIEN.

Je conjecture que Cyrus, qui d’ailleurs était un grand général et un ami de sa patrie, n’avait point reçu les principes de la vraie éducation, et qu’il ne s’appliqua jamais à l’administration de ses propres affaires.

CLINIAS.

Comment entends-tu ceci ?

[694d] L’ATHÉNIEN.

Il me semble qu’ayant été occupé toute sa vie