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saire que les uns gouvernent et que les autres soient gouvernés ?

CLINIAS.

Sans doute.

[690a] L’ATHÉNIEN.

Fort bien. Mais dans les États, grands ou petits, et pareillement dans les familles, quelles sont les maximes en vertu desquelles les uns commandent, les autres obéissent, et combien y en a-t-il ? La première ne se rapporte-t-elle pas à la qualité de père et de mère ; et n’est-ce pas une maxime partout reçue, que les parents doivent commander à leurs enfants ?

CLINIAS.

Cela est certain.

L’ATHÉNIEN.

La seconde maxime est que ceux d’une origine illustre commandent à ceux d’une origine obscure. La troisième, qu’en général les plus vieux aient en partage le commandement, et les plus jeunes l’obéissance.

CLINIAS.

Oui.

[690b] L’ATHÉNIEN.

La quatrième, que le maître commande et l’esclave obéisse.