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Oui, c’est ce que nous disons.
Telle était donc la situation des affaires humaines au sortir de cette désolation générale : partout s’offrait l’image d’une vaste et affreuse solitude ; des pays immenses étaient sans habitants ; tous les autres animaux ayant péri, quelques troupeaux peu nombreux de bœufs et de chèvres étaient la seule ressource [678a] qui restât aux hommes d’alors pour subsister.
Il n’en pouvait être autrement.
Pour ce qui est de société, de gouvernement, de législation, ce qui fait le sujet de cet entretien, croyez-vous qu’ils en eussent conservé le moindre souvenir ?
Point du tout.
Or, c’est de cet état de choses qu’est sorti tout ce que nous voyons aujourd’hui, sociétés, gou-