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que ce troisième État d'Aristote ne soit le troisième État de Platon. Mais il n'en donne aucune preuve : il se fie apparemment à cette induction, que les deux premiers États dont parlent Platon et Aristote étant les mêmes, le troisième doit l'être également. Mais le fondement de cette induction n'est rien moins que solide. Il ne faudrait pas seulement que les deux premiers États qu'Aristote indique fussent les mêmes que ceux que Platon a peints ; il faudrait encore qu'ils fussent les mêmes dans l'intention de l'auteur, et qu'ici Aristote eût en vue les Lois, Or c'est ce qui n'est pas démontré. Au contraire, il semble bien que, ni de près ni de loin, Aristote