Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/127

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

IX. Le livre douzième traite des délits publics; par exemple, quand on prend le titre d'ambassadeur sans l'être, ou qu'on rend un compte infidèle de sa mission ; des délits militaires, des preuves de lâcheté ou de courage, des jugements à intervenir à cet égard, des récompenses et des peines qui s'y appliquent; des censeurs, c'est-à-dire de ceux qui sont chargés de faire rendre compte aux magistrats de leur administration, du serment qu'il ne faut pas exiger, selon Platon, des parties intéressées à mentir, mais de ceux qui ne gagneraient rien à se parjurer; de la prescription, de la contribution, des offrandes aux dieux qui doivent être médiocres, des funérailles qui doivent être simples. En général, les dispositions de Platon sur ces différents articles sont fort sévères. Quelquefois aussi la libéralité de ses sentiments est en opposition avec ses idées systématiques. Il devrait proscrire tout