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des lois sur les veufs et les veuves, sur les secondes noces, sur les bâtards, sur les maléfices qui sont punis très rigoureusement, sur les fous et les furieux que les parents sont tenus de renfermer à la maison, sur les injures, sur les railleries qu'il interdit au moins dans les lieux sacrés, les fêtes des dieux, la place publique et devant les tribunaux. Il ne veut pas de mendiants : « Si quelqu'un s'avise, dit-il, de mendier et d'aller amasser de quoi vivre à force de prières, que les agoranomes le chassent de la place publique, les astynomes de la cité et les agronomes de tout le territoire, afin que le pays soit tout-à-fait délivré de cette espèce d'animal. »

Platon voudrait bien qu'il n'y eût pas d'avocats dans sa cité. « La justice étant une si bonne chose, comment, dit-il, la profession d'avocat n'est elle pas honnête ? » Ne pouvant supprimer les avocats