Page:Platon - Œuvres, trad. Cousin, VII et VIII.djvu/1024

Cette page n’a pas encore été corrigée
CLINIAS.

Et comment n’ajouterions-nous point cette loi, pour peu que la chose soit en notre pouvoir ?

L’ATHÉNIEN.

C’est donc à cela que nous devons désormais nous appliquer : je m’offre de grand cœur à vous seconder dans cette entreprise ; et peut-être que, vu mon expérience et les longues recherches que j’ai faites sur ces matières, j’en trouverai d’autres qui se joindront à moi.

CLINIAS.

Étranger, il nous faut suivre cette route par laquelle Dieu lui-même semble nous conduire. Il s’agit maintenant de découvrir et d’expliquer les moyens de réussir.

L’ATHÉNIEN.

Mégille et Clinias, il n’est pas possible encore de faire des lois sur cet objet, avant que les membres de ce conseil suprême n’aient été formés : alors il sera temps de fixer l’autorité qu’ils doivent avoir. Or, pour arriver ici à d’heureux résultats, il faut les préparer par l’instruction et de fréquens exercices.

CLINIAS.

Comment ? que veux-tu dire par là ?

L’ATHÉNIEN.

Nous commencerons d’abord par faire choix