beau et du bon la même opinion qu’à l’égard de la vertu ? Est-ce assez que nos gardiens connaissent que chacune de ces choses est plusieurs ? Ne faut-il pas de plus qu’ils sachent comment et par où elles sont une ?
Il me paraît indispensable qu’ils conçoivent comment elles sont une.
Suffit-il qu’ils le conçoivent, si d’ailleurs ils ne peuvent le démontrer ?
Non, sans doute : cette incapacité ne se rencontre ordinairement que dans des hommes grossiers.
N’en faut-il pas dire autant de tous les objets d’un intérêt sérieux ; et n’est-il pas nécessaire que celui qui doit être un véritable gardien des lois, connaisse à fond le vrai sur chacun de ces objets, soit en état de l’expliquer, de s’y conformer dans la pratique, et de prononcer sur ce qui est ou n’est point réellement suivant les règles du beau ?
Sans contredit.
Or, une des plus belles connaissances, n’est-ce