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rien négliger pour faire bien entendre ma pensée.
Fort bien : fais la chose comme tu las en vue.
Il faut d’abord remarquer, mon cher Clinias, qu’il n’existe rien qui n’ait en soi un principe conservateur : tels sont dans tout animal l’ame et la tète.
Comment dis-tu ?
Je dis que c’est à la vertu propre de ces deux choses que tout animal doit la conservation de son être.
Comment encore ?
Dans l’ame réside, entre autres facultés, l’intelligence ; dans la tête, entre autres sens, la vue et rouie ; or, ce qui résulte de l’union de l’intelligence et de ces deux sens principaux, peut être appelé avec raison le principe conservateur de chacun de nous.
Il y a toute apparence.
Sans contredit. En qui réside, par rapport à un